Les autorités tunisiennes ont confirmé aux enquêteurs français l’identité de l’homme qui a été tué jeudi dernier par des policiers. L’assaillant s’en était pris au commissariat situé dans le 18e arrondissement de Paris, au nom du djihad.
La Tunisie confirme l’identité de l’homme
Après une comparaison d’empreintes, la Tunisie vient de confirmer à la France que l’assaillant du commissariat était bel et bien Tarek Belgacem. Pour rappel, cet homme a tenté d’attaquer un commissariat à Barbès dans le 18e arrondissement de Paris au nom du djihad. Un bout de papier retrouvé sur le malfaiteur avait révélé son nom aux enquêteurs français. L’identité du djihadiste avait été déjà signalée en Tunisie pour une demande de renouvellement de carte d’identité. Plusieurs membres de la famille de l’assaillant l’ont également reconnu.
De fausses informations sur Tarek Belgacem
L’auteur de cet attentat à Barbès avait pourtant déclaré aux gendarmes qui ont procédé à son arrestation dans une affaire de vol en 2013 qu’il se prénommait Sallah Ali et était originaire du Maroc. D’après les informations qu’il a communiquées aux autorités, il était né en 1995. Les empreintes de Tarek Belgacem correspondent également à l’auteur d’un vol qui a eu lieu au Luxembourg en 2013. D’après les informations émises par la police allemande, le djihadiste aurait également vécu dans un foyer de demandeurs d’asile dans l’ouest de l’Allemagne.
Le parcours du djihadiste avant l’attentat à Barbès
Actuellement, les enquêteurs français tentent d’exploiter le téléphone de Tarek Belgacem qui était doté d’une puce allemande. La géolocalisation montre des déplacements en France pour la première fois le 24 décembre 2015, dans le nord, puis le 28 à Marseille et à nouveau dans le nord de la France. Le jeudi 7 janvier, l’homme était arrivé en courant vers les policiers devant le commissariat du 18e arrondissement. Il a levé un hachoir de boucher et criait "Allahou Akbar" (Dieu est le plus grand). Tarelk Belgacem a refusé de s’arrêter malgré les sommations des policiers. Sur sa dépouille a été retrouvé un papier qui mentionnait une allégeance à l’organisation terroriste de l’État islamique ainsi que sa volonté de venger les attaques de la coalition internationale en Syrie.
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