L’homme abattu jeudi devant un commissariat parisien a été reconnu par ses proches. Il serait tunisien et s’appellerait Tarek Belgacem et non Sallah Ali.
L’identification de l’homme abattu devant le commissariat du 18e arrondissement de Paris, a été difficile à établir. Mais finalement, la famille de Tarek Belgacem aurait contacté les services français pour confirmer son identité, d’après MYTF1News, Le Parisien et l’AFP.
ITÉLÉ affirmait vendredi après-midi que l’homme aurait été reconnu par une cousine et qu’il s’agirait de Tarek Belgacem. "Plusieurs personnes de l’entourage de Tarek Belgacem,
se présentant comme son cousin et ses parents, ont notamment reconnu sa
photo", a déclaré une autre source proche de l’enquête. "Il y a donc
une très forte probabilité" que ce soit lui "mais il est encore trop tôt
pour parler d’identification formelle", a ajouté cette source.
Mystère autour de l’identité de l’assaillant
Plusieurs noms circulaient depuis jeudi : d’abord Sallah Ali, puis Tarek B., Abou et Tarek Belgacem. D’après les informations données par plusieurs médias, les empreintes digitales de l’homme abattu correspondraient effectivement à celles d’un individu enregistré dans le fichier automatisé des empreintes digitales. Il s’agirait d’un homme arrêté en 2013 pour des faits de vol dans le sud de la France et qui s’était alors présenté comme Sallah Ali, un SDF né au Maroc en 1995 et âgé de 20 ans. Mais le procureur de Paris, François Molins, a indiqué vendredi matin sur France Inter qu’il doutait que cette identité soit "réelle".
"Cette identité est contredite par un papier manuscrit" trouvé sur lui, "sur lequel il y a la profession de foi musulmane, un drapeau de Daech (le groupe Etat islamique, ndlr) dessiné, et son nom, mais (...) il se dit Tunisien et pas Marocain", a affirmé le procureur. Selon une source proche de l’enquête, sur le texte de revendication retrouvé sur lui était écrit : "Je suis Abou Jihad Tounsi, Tarek Belgacem (Tunis)".