La grande mosquée de Perpignan a été vandalisée. Les murs ont été tagués et des restes de sanglier ont été éparpillées dans la cour.
Dans la nuit de jeudi à vendredi 8 janvier, la mosquée de Perpignan dans les Pyrénées-Orientales a été prise pour cible en étant le théâtre d’acte de vandalisme. Les pattes et la tête d’un sanglier ont été jetés dans la grande mosquée. Quant aux murs, ils ont été tagués avec notamment un "Dehors" inscit dessus, a indiqué la police. "Une croix gammée" et d’autres inscriptions que les services de nettoyage se sont empressés de nettoyer, ont été également observées.
Le directeur départemental de la police Yannick Janas a rapidement réagit en déclarant qu’"une enquête a été ouverte". Indigné par les faits, il a qualifié les auteurs de ce vandalisme d’"idiots". "On a affaire à des idiots", s’est-il exclamé. C’est le gardien qui a découvert en premier les dégâts en allant ouvrir à 9h30 la grande mosquée.
Ces actes de vandalisme sont des faits rares à Perpignan. La communauté musulmane est en effet bien intégrée et sans problème, a souligné M. Janas en se félicitant d’"excellents rapports" avec elle.
Le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve a exprimé à la mi-journée son "indignation devant la profanation" de ce lieu de culte, ainsi que son "soutien" et sa "solidarité" à "tous les habitants de Perpignan de confession musulmane".
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— francetv info (@francetvinfo) 8 Janvier 2016