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Un homme soupçonné d’une trentaine de viols ou tentatives en forêt de Sénart dans l’Essonne a été placé en garde à vue. Une longue enquête a permis de confondre l’homme grâce à son ADN.
Selon les investigations menées par la police, entre 1995 et 2001, cet homme aurait commis une trentaine de viols ou tentatives de viols dans la forêt de Sénart (Essonne). Il a été arrêté lundi 28 septembre après une longue enquête ayant permis de le confondre via son ADN, indique une source policière. Il a été interpellé à Roubaix (Nord) par la DRPJ de Lille, alors qu’il revenait de l’étranger. Ce suspect serait toujours en garde à vue dans les locaux de la police judiciaire de Versailles, chargée de l’enquête, et pourrait être présenté à un juge mercredi en vue d’une possible mise en examen.
Comme l’a indiqué l’AFP, les enquêteurs ont pu remonter au suspect grâce à la comparaison du patrimoine génétique prélevé sur les victimes avec ceux enregistrés au Fichier national automatisé des empreintes génétiques (Fnaeg) susceptibles d’être issus de la même parenté. Avant de l’identifier, les enquêteurs ont mis en évidence les profils génétiques de membres de sa famille. Selon les sources policières, l’ADN du suspect concorde avec celui retrouvé sur plusieurs victimes. En octobre dernier, les enquêteurs lui ont déjà rendu visite à son domicile familial, à Corbeil-Essonnes mais l’homme était en fuite.
La PJ de Versailles travaillait depuis plusieurs mois sur d’anciennes affaires de viols similaires, autour d’un homme qui se dissimulait dans la forêt de Sénart afin d’attaquer des femmes seules et parfois âgées avant de les violer. Une information judiciaire avait été ouverte par le parquet d’Evry.