Un projet d’attentat a été déjoué à Orléans la semaine dernière alors que deux Français voulaient des représentants de la force publique dans le Loiret. Les deux hommes étaient déjà dans la cible de la DGSI depuis le mois d’août.
Après l’attentat déjoué par les forces de l’ordre la semaine dernière en Orléans, le ministre de l’Intérieur a fait le point sur la situation ce mardi en marge d’un déplacement à Toulouse. Bernard Cazeneuve a déclaré que les deux Français qui s’apprêtaient à assassiner des représentants de la force publique dans le Loiret étaient déjà dans le viseur de la DGSI. Les deux hommes ont été arrêtés les 15 et 16 décembre derniers avant même de passer à l’acte.
Plusieurs renseignements à la disposition des enquêteurs
Les deux jeunes hommes respectivement âgés de 24 et 25 ans et originaires de la région d’Orléans, se trouvaient dans le viseur de la DGSI depuis le mois d’août, rapporte RTL. Les enquêteurs ont réussi à surveiller leurs mouvements de près moyennant plusieurs renseignements mis à leur disposition. Ils disposaient entre autres de leurs mouvements financiers, mais aussi des messages qu’ils pouvaient envoyer à des contacts en Syrie. La DGSI a ensuite enrichi son dossier avant de mettre la main sur les deux hommes, il y a une semaine.
Une attaque bien préparée
Selon les enquêteurs, cette attaque a été bien préparée et à un stade "bien avancé". Les deux suspects avaient rassemblé une importante somme d’argent pour se procurer plusieurs fusils d’assaut. Les deux hommes étaient également en contact avec un vendeur d’armes, ainsi qu’un djihadiste en Syrie. Ce dernier qui pourrait être le commanditaire des projets d’attaques leur aurait octroyé une somme de 4 000 euros, cite L’Express. Les suspects ont été mis en examen et emprisonnés pour "association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste de nature criminelle".
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