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Des complices restés en Belgique étaient en contact avec les assaillants au moment des attaques visant le Bataclan et les terrasses parisiennes, révèle le journal le Parisien.
Les enquêtes de la sous-direction antiterroriste (SDAT) et de la police judiciaire de Paris avancent, constate le journal le Parisien. Les investigateurs ont étudié le téléphone portable de marque Samsung trouvé dans la salle de concert du Bataclan. Un ou plusieurs interlocuteurs restés en Belgique étaient en contact avec les assaillants au moment des attaques, selon le journal.
Un SMS "glaçant" a été envoyé le soir de l’attaque à 21h42, vers un numéro de téléphone belge. "On est partis, on commence", disait le message. Des plans très détaillés de la salle de spectacle y ont été également découverts.
Les tireurs qui ont visé les terrasses des 10e et 11e arrondissements ont appelé un autre numéro belge. Un haut fonctionnaire qui a souhaité garder l’anonymat, conclut que "deux numéros ont été utilisés par une ou deux personnes se trouvant dans un périmètre géographique identique en Belgique".
Les autres révélations des enquêteurs
La personne, non encore identifiée, qui a accompagné le jihadiste Abdelhamid Abaaoud dans le métro serait entré en contact avec des correspondants en Belgique le soir des attentats.
Dix jours avant les attentats, Jawad Bendaoud, « le logeur » qui a été tué dans le raid de Saint-Denis, était en contact avec des gens en Belgique. "Plus intriguant : l’utilisateur de cette même ligne était en relation avec un énième numéro de portable belge, localisé du côté de Charleroi", fait remarquer le Parisien. "Il a été établi que le propriétaire de ce dernier mobile avait quitté Bruxelles, le 13 novembre, vers 18 h 15 avant de se rendre en France" indique une source proche de l’enquête. "Il a ensuite suivi un itinéraire l’amenant, à 21 h 10, à Saint-Denis, puis vingt minutes plus tard avenue Philippe-Auguste, dans le XIe arrondissement, alors que les attaques avaient débuté.", précise la source.
"Nous avons découvert que l’utilisateur de ce numéro était resté dans ce quartier jusqu’au 15 novembre avant de repartir vers la Belgique, poursuit la même source. Mais il n’a pas pu être identifié. ", poursuit-elle.
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