Noureddine se trouvait tranquillement dans son appartement le 18 novembre quand l’assaut des forces de l’ordre à Saint-Denis a eu lieu. Le jeune marocain qui vivait juste au-dessus de la planque des terroristes témoigne de cette attaque.
L’enfer commence durant l’assaut de Saint-Denis
"On a été réveillé par un bruit, je voulais jeter un coup d’œil par la fenêtre, j’ai sorti ma tête par la fenêtre et j’ai reçu une balle dans mon bras gauche", raconte Noureddine Touil, un jeune Marocain sans-papier, qui vivait au-dessus de la planque d’Abdelhamid Abaaoud, prise d’assaut le 18 décembre. Comme lui, plusieurs habitants du quartier ont vu leur vie bouleversée après cette descente des membres des forces de l’ordre. En effet, si Noureddine déclare n’avoir jamais connu les terroristes, il n’échappe pas pour autant aux investigations menées par la police.
Pris pour un complice des terroristes
Il raconte notamment sa confrontation avec les autorités policières quand ces derniers l’ont pris pour un complice des terroristes. Entièrement nu, il est évacué brutalement par les hommes du Raid, lors de cet assaut à Saint-Denis. Son bras a été opéré en urgence avant qu’il soit placé en garde à vue pendant quatre jours. Il en est ressorti "choqué et faible", selon ses propres mots. Les policiers n’auraient rien voulu savoir, d’après lui. Ils cherchaient un lien entre le Marocain et les terroristes. Il espère désormais obtenir un nouveau logement et des papiers, en guise de répatation aux dommages subis.
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