La France terrorisée. Paris sous le choc. L’un des journalistes d’Antenne Réunion était présent hier soir au Stade de France. Ecoutez son témoignage...
Deux explosions entendues au Stade de France
Une première explosion a été entendue au Stade de France vendredi soir, mais le match amical entre la France et l’Allemagne s’est poursuivi, jusqu’au début de la confusion lors de la deuxième explosion. C’est à ce moment-là que les gens ont commencé à prendre conscience de ce qui se passait.
Récit de la situation avec Antoine Forestier.
Notre journaliste était présent hier soir au Stade de France, lorsque les attaquesse sont produites à Paris.
"Il y a eu deux explosions à quelques minutes d’intervalle. Nous étions dans la tribune de presse et nous n’avons pas compris de suite ce qui se passait."
Il a fallu attendre la mi-temps de la rencontre pour entendre parler de rumeurs d’attentats.
Une situation confuse à l’intérieur du stade
Mais ce n’est qu’à l’entame de la deuxième partie de la rencontre que les rumeurs d’attentats ont été confirmées.
"Un sentiment de peur a commencé à s’emparer de nous tous. De son côté, l’équipe de la sécurité du Stade de France ne savait pas non plus comment réagir dans un premier temps, notamment pour orienter les spectateurs vers des sorties particulières", poursuit-il.
Au final, le match s’est déroulé comme si de rien n’était. Ce n’est qu’à la fin que le commentateur a annoncé dans les hauts-parleurs ce qui s’est passé. Lorsque les spectateurs ont appris la nouvelle, ils ont commencé à se diriger vers les sorties.
"Mais la situation était confuse et certains d’entre eux sont de nouveau entré dans le stade. Quelques spectateurs, dans un mouvement de panique, sont même entré sur la pelouse."
Au lendemain de cette série d’attentats, les rues de Paris étaient désertes comme le confirme notre journaliste.
"Ce matin, on traversait Paris, et on trouvait des rues vides, avec très peu de circulations. Le peu de passants qui osaient s’aventuraient dehors marchaient encore plus vite que d’habitude, confirmant une ambiance particulière au lendemain de cette série d’attentats".