Illustration/SIPA
Deux écoles de la région Paca ont été les cibles d’acte de vandalisme durant le week-end. L’une a été visée par un incendie volontaire à Marseille tandis que l’autre a été vandalisée par des adolescents à Nice.
Le week-end était marqué par d’évènements distincts dans la région Paca suite aux actes de vandalisme qui ont visé une école située à Marseille et une autre à Nice.
Des traces d’effraction
A Marseille, une école élémentaire des quartiers de cette commune du sud-est de la France a été frappée dans la nuit de samedi à dimanche par un incendie d’origine criminelle. "Quelqu’un a mis le feu, des traces d’effraction ont été retrouvées", a affirmé une source policière citée par Le Progrès. Les premiers éléments de l’enquête ont révélé que le ou les auteurs de l’incendie ont réuni divers objets et les ont brûlés à l’intérieur des bâtiments de l’école des Aygalades-Oasis, dans le XIVe arrondissement de Marseille. Toutefois, aucun vol n’a été constaté, précise cette même source. Selon la mairie, l’incendie a pu être maîtrisé rapidement grâce aux marins-pompiers qui sont intervenus très rapidement. Cependant, les classes de l’établissement ont été endommagées et compte tenu de l’ampleur des dégâts, les élèves des classes concernées seront privées de cours lundi et mardi.
Six classes dégradées
Du côté de Nice, la municipalité a annoncé l’interpellation de trois adolescents âgés de 12 à 14 ans après avoir saccagé une école primaire. Les faits ont eu lieu en début d’après-midi dans une école primaire qui se trouve à l’ouest de la ville, dans le quartier résidentiel de Fabron. La ville fait état de six classes dégradées ainsi que des objets jetés à terre.
Des actes "inquialifiables"
Face à ces violences, le député-maire Les Républicains de Nice Christian Estrosi a condamné dans un communiqué ces "actes inqualifiables" commis par des "voyous" contre "un sanctuaire de la République". L’élu a fait part de son intention de convoquer les parents devant le conseil des droits et devoirs des familles.
Il s’agit d’un dispositif "d’aide à la parentalité" prévu par la législation dans les grandes villes pour leur faire payer la facture de la remise en état de l’école. La ministre de l’Education, Najat Vallaud-Belkacem, quant à elle, a dénoncé "un acte intolérable qui devra être puni".