La vidéo de l’agression d’une jeune femme est devenue virale depuis sa publication sur Facebook. La secrétaire d’Etat chargée des Droits des femmes a dû intervenir pour que la vidéo soit supprimée de Facebook.
La vidéo d’agression qui scandalise la toile
Pendant trois jours, la vidéo d’une jeune femme qui se fait agresser à Cannes a été diffusée sur les réseaux sociaux. La scène se déroule dans un magasin d’alimentation générale, près de la gare. Un jeune homme est filmé en train de soulever la robe d’une adolescente. Quelques secondes plus tard, il revient près de sa victime et la frappe violemment sur les fesses. L’agresseur n’est pas seul, autour de lui une bande de copains rigole. Dans la vidéo, des hourras sont clamés tandis que la jeune fille se rhabille tant bien que mal. En légende de la vidéo, l’auteur a écrit : "Insulte sa te souleve #ohpute", avant de supprimer.
Facebook a refusé de supprimer la vidéo
Les auteurs de la vidéo ne se cachent d’ailleurs pas de leurs méfaits. Chaque participant de cette agression sexuelle a été identifié en dessous de la séquence qui a été posté ce dimanche 1er novembre en fin d’après-midi. Il a ensuite été relayé sur le compte Facebook du projet féministe "Paye Ta Shnek". Avec plus de 4800 partages, des centaines d’internautes scandalisés ont signalé la vidéo. Cependant, dans un premier temps, Facebook a refusé de supprimer la vidéo, déclarant que le contenu n’enfreignait pas les standards de la communauté Facebook.
Intervention en haut lieu
Pascale Boistard, la secrétaire d’Etat chargée des Droits des femmes, a dû intervenir personnellement pour que la séquence soit bel et bien supprimée. "Facebook a finalement répondu à nos sollicitations. Le profil de l’auteur des images a été suspendu et la vidéo supprimée", d’après le cabinet de la secrétaire d’Etat chargée des Droits des femmes. Le porte-parole du cabinet a ajouté que d’éventuelles poursuites judiciaires ne sont plus du ressort de l’instance. Il a toutefois affirmé que le ministère de l’Intérieur est en possession des identités des auteurs de l’agression filmée.