La justice vient d’ordonner à cette femme de détruire sa maison parce que le bâtiment prive de soleil sa voisine. Cette mère de famille désespérée, résidant à Meurthe-et-Moselle, lance ainsi la pétition de la dernière chance.
Démolition prochaine de sa maison
Sarah Rébaï est littéralement sous-pression depuis que la Justice a prononcé sa décision. "Avec toute cette histoire, je suis tombée en dépression", raconte-elle. Cette histoire porte en fait sur une décision de justice qui lui impose de détruire sa maison. La raison à cet ordre ? Elle a réalisé des travaux d’extensions qui empêchent à sa voisine d’avoir du soleil. L’extension sur sa maison de Essey-lès-Nancy (Meurthe-et-Moselle), cette aide-soignante et veuve, l’a décidé dans les années 2010. Elle a ainsi déposé son permis de construire sans qu’aucun administrateur ne s’oppose aux travaux. Elle s’est même lancée dans des prêts bancaires pour un total de dépenses d’environ 176 000 euros.
Sarah se retrouve devant le Tribunal
"Une première fois avant le début des travaux, ma voisine est venue me voir. Elle voulait qu’on recule l’extension. Avec l’aide d’un géomètre, on a donc refait les plans", raconte Sarah. Malgré toutes les conciliations dont a fait preuve cette aide-soignante, sa voisine a tout de même engagé des poursuites à son encontre. La voisine a facilement obtenu gain de cause et le tribunal de la grande instance de Nancy demande à Sarah "la suppression du bâtiment" dans un délai de six mois. La décision a été délivrée le 26 avril 2014. Pire, la femme devra s’acquitter d’une amende de 4 000 euros de dommages et d’intérêts à sa voisine pour "trouble anormal du voisinage".
Une pétition pour sauver la maison
Tous les proches de cette affaire sont abasourdis par la situation. "Le 14 août dernier, j’ai reçu la décision du tribunal. Les dommages et intérêts ont été annulés, mais d’ici le mois de février 2016, ma maison devra être détruite", annonce, dépitée, la mère de famille. Afin d’aider Sarah Rébaï, ses proches ont alors lancé une pétition de la dernière chance sur change.org. "Je n’imaginais pas une seule seconde que cette affaire prendrait une telle ampleur", confie d’ailleurs celle qui croit toujours en un arrangement à l’amiable.