Le Raid a été brièvement déployé ce dimanche matin à Pantin autour d’un bâtiment appartenant au ministère de l’Intérieur. Cette unité a enquêté sur l’agression d’un policier par deux hommes cagoulés survenue dans la nuit de samedi à dimanche sur le site.
Le Raid a été mobilisé ce dimanche 16 août à Pantin (Seine-Saint-Denis), autour d’un bâtiment du ministère de l’Intérieur. Ce, suite à l’agression d’un policier qui faisait la ronde dans un garage important de la police nationale, survenue dans la nuit de samedi à dimanche. Ce gardien de la paix se faisait dérober son arme de service par deux brigands cagoulés introduits dans le site. Ces derniers lui avaient tiré dessus avec son propre arme.
L’intervention du Raid a duré quelques temps. Pendant les recherches qu’elle a effectuées dans les parages, cette unité a retrouvé l’arme du policier. Les deux hommes qui l’avaient agressé quelques heures plus tôt avaient déjà pris la fuite. Le porte-parole du ministère de l’Intérieur, Pierre-Henry Brandet évoque d’un cambriolage qui a mal tourné. C’est "l’hypothèse privilégiée par les enquêteurs au vu des témoignages recueillis et d’un certains nombres d’éléments retrouvés sur les lieux", a-t-il indiqué.
Dans un communiqué diffusé peu de temps après, le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve a dénoncé "avec la plus grande fermeté l’agression". Il a également salué les éléments du Raid déployés lors de cette opération pour "leur courage et leur sang-froid". Concernant l’attaque à Pantin, il a indiqué que "Pour l’heure, l’hypothèse crapuleuse est privilégiée".
Quant au policier victime de l’agression, il a été légèrement touché par une balle à l’abdomen bien qu’il ait porté un gilet pare-balles. Le ministère de l’Intérieur a fait savoir que "son pronostic vital n’est fort heureusement pas engagé". Néanmoins, son transfert à l’hôpital a été nécessaire.