Au lendemain de l’attentat de Saint-Quentin-Fallavier qui a visé une usine de gaz industriels et conduit à la décapitation d’un homme, la France est toujours sous le choc.
Le cauchemar des attentats de janvier 2015 n’est pas encore effacé des mémoires que la France a une nouvelle fois été frappée par un attentat sur son territoire.
Celui-ci s’est produit vendredi matin à Saint-Quentin-Fallavier, dans le Nord de l’Isère, à quelques dizaines de kilomètres de Lyon.
À bord d’un fourgon, un chauffeur-livreur est entré, grâce à son badge, dans une usine de gaz industriels appartenant au groupe américain Air Products.
Après avoir percuté une clôture, il fonce vers des bonbonnes de gaz entreposées sur ce site classé Seveso "seuil bas", avant de les ouvrir et d’allumer le feu, provoquant une explosion.
Un corps décapité a été retrouvé à proximité de l’usine. Accrochée à un grillage, la tête de la victime était entourée de deux drapeaux portant des inscriptions en arabe. Le corps de la victime a été retrouvé un peu plus loin. Il s’agissait du patron du terroriste présumé.
François Hollande s’était exprimé depuis Bruxelles avant de rejoindre Paris hier après-midi pour réunir un conseil restreint à l’Élysée.
Le suspect a été interpellé. Le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve a révélé son identité.Il s’agit de Yassin Sahli, un homme âgé de 35 ans. Cet homme aurait été fiché en 2006 pour radicalisation mais il n’avait pas de casier judiciaire.
Si depuis hier, le plan Vigipirate est passé en alerte maximale en Rhône-Alpes pour trois jours, aucun changement n’a été opéré à La Réunion. Le plan Vigipirate reste maintenu à un niveau renforcé, comme c’est le cas depuis le mois de janvier.