Lionel Cironneau/AP/SIPA
La perquisition en cours ce mardi matin à la mairie de Nice entre dans le cadre de l’enquête ouverte sur d’éventuelles irrégularités financières autour du partenariat public-privé (PPP) du grand stade de la ville.
Comme révélé par des sources judiciaires ce mardi et confirmé par un communiqué de la ville de Nice, "la police judiciaire, sur réquisition du parquet national financier, opère actuellement des saisies de documents liées au partenariat public privé (PPP) du grand stade de Nice". France 3 Côte d’Azur a ajouté que des perquisitions sont également en cours en région parisienne concernant le dossier de l’Allianz Arena inauguré en 2013.
Comme d’autres stades en France, celui de Nice est financé sur la base d’un partenariat public-privé (PPP). Or, un rapport de la Chambre régionale des comptes (CRC) qui date de mai 2015, a relevé que "l’attribution du contrat soulevait des interrogations".
La gestion de l’Allianz Riviera est assurée par une filiale du groupe Vinci. Le stade de Nice est construit dans la plaine du Var par Vinci et des entreprises locales. Son coût s’élève à 243 millions d’euros, dont 69 millions de subventions publiques. Le mode de financement public-privé oblige la ville à payer pendant une période de 27 ans une redevance de 8 millions d’euros, à charge pour le concessionnaire qui s’occupe de l’entretien et de la maintenance du stade. L’Allianz Riviera figure parmi l’une des enceintes qui accueillera l’Euro de football en 2016.