Le CHU d’Angers se retrouve devant la justice après que les parents d’une fillette de sept mois aient décidé de porter plainte contre l’hôpital qui a décidé de mettre un terme à l’aide respiratoire qui maintient l’enfant en vie depuis que celle-ci est plongée dans le coma suite à une vaccination.
Coma après un vaccin
Les parents d’Ayana sont actuellement en train de courir après le temps pour sauver la vie de leur bébé. Hospitalisée au CHU d’Angers depuis le mois de mai suite à une forte fièvre au lendemain du vaccin DT-Polio, la fillette a depuis été plongée dans le coma. La situation déjà affligeante est devenue plus que douloureuse pour les parents depuis que l’hôpital a décidé l’arrêt volontaire des équipements qui maintiennent le bébé en vie. Ces derniers ont donc décidé de se battre pour empêcher la mort programmée de leur petite fille de sept mois.
Débranchement de l’aide respiratoire
D’après les diagnostics des médecins, la fièvre que la petite a eu, a entraîné plusieurs heures de convulsions ayant causé des séquelles irréversibles à son cerveau. Comme l’état d’Ayana ne connaît aucune amélioration, les médecins ont ainsi décidé de laisser partir le bébé en début de semaine. La décision est difficile à accepter pour les parents qui tentent le tout pour le tout afin d’empêcher cela.
"Le médecin nous a bien dit qu’il n’y avait plus aucun espoir, qu’elle souffrait et qu’ils allaient la laisser partir en arrêtant l’aide respiratoire", raconte Jason, son père. "Ils ne nous laissent pas le choix. Ils ont bien dit que ce n’était pas aux parents de prendre la décision. Mais, non, je ne veux pas la laisser partir", ajoute-t-il.
Un expert sur place pour une contre-analyse
La décision des médecins a choqué la famille du bébé au point que les parents ont saisi la justice en urgence. Un expert a été ainsi désigné pour un nouvel examen sur Ayana. Même si rien n’est encore gagné, cet avis soulage un peu Julie, la mère de la petite fille. "Si j’avais à débrancher ma fille et que peu de temps après j’apprends qu’il y avait une autre solution, ce serait l’effondrement total. De façon égoïste, je n’ai pas envie d’enlever l’aide respiratoire. Mais d’un autre côté, ma fille souffre tous les jours", explique-t-elle.
Le spécialiste qui a été nommé par la justice va également effectuer des analyses pour déterminer si c’est la vaccination de la petite fille qui est en cause.