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Alors que le procès qui vise son ex-compagne débute ce jeudi, Maxime Gaget, victimes des violences de sa femme, s’est montré serein au tribunal. Malgré ce qu’il a subi depuis un an, il entend obtenir justice mais également apporter un "message d’espoir".
Maltraité par son ex-femme
L’humiliation, les agressions et autres formes de violences, tout cela Maxime Gaget, un informaticien de 37 ans, les a enduré par amour. Il a connu l’enfer durant 15 interminables mois avant de déposer sa plainte contre son ex-compagne, auteure de maltraitances dont il a été victime.
Ce cas dont le procès commence ce jeudi 9 avril, met la lumière sur le tabou autour des violences conjugales subies par les hommes. Zakia Medkour, 43 ans, sera ainsi jugée pour "violences, menaces et intimidations et escroqueries" envers son ancien compagnon. Pour rappel, Maxime Gaget avait été hospitalisé en urgence avec huit phalanges cassées. Il a dû subir des opérations de reconstructions du nez et d’une oreille.
Un message d’espoir
Il n’a pas été facile pour cet homme de remonter la pente. Toutefois, c’est un Maxime Gaget qui se veut serein qui est arrivé aujourd’hui au tribunal. Sa motivation est d’ailleurs de faire justice mais pas seulement. Par sa présence et son témoignage, l’homme entend démontrer à sa nouvelle compagne qu’elle a échoué dans sa tentative de le détruire tant physiquement que psychologiquement.
Dans la foulée, l’homme espère apporter un message d’espoir autant pour les hommes que pour les femmes victimes de violences conjugales. A la fin de cette première audience, le parquet a requis cinq ans de prison à l’encontre de Zakia Medkour. Son avocate, Me Houria Si Ali plaide la bipolarité pour la défense de sa cliente. Elle argue le fait que celle-ci "n’était pas vraiment elle-même au moment des faits".