Les trois chefs de l’exécutif des trois pays concernés sont attendus sur place aujourd’hui. Sur le site, les secouristes sont à pied d’œuvre.
La recherche des restes des victimes a aussitôt repris ce matin à l’aube, après qu’elle a dû être arrêtée la veille par l’obscurité (TF1). Le crash a fait en tout 150 décès ; il est le plus meurtrier qui a eu lieu sur le territoire français ces 15 dernières années.
La clémence de la météo jouera sur le travail des secouristes. Ils effectuent leur recherche sur un blanc de montagne d’une étendue de 4 ha. La zone n’a pas d’accès terrestre. . "Les plus grands morceaux de corps que nous avons repérés ne sont pas plus grands qu’un attaché-case", a ainsi rapporté un secouriste de la gendarmerie du retour du site. 300 gendarmes et 380 pompiers sont mobilisés dans la zone.
L’autre tâche des équipes sur place est de mettre la main sur les boîtes noires. La première a été trouvée mardi, mais abîmée. Les techniciens disent cependant qu’elle devrait être exploitable. Enfin, il s’agit de récupérer les épaves restantes, afin de les assembler dans la finalité de comprendre ce qui s’est passé. Jusqu’ à maintenant aucun gros du fuselage n’a été retrouvé, seule une partie des trains d’atterrissage a été récupéré.
Les pays concernés directement par l’accident sont la France, l’Espagne et l’Allemagne. Le premier est le lieu où s’est produit l’accident et les deux autres les pays des victimes (respectivement 45 et 67 ressortissants décédés). François Hollande, Mariano Rajoy et Angela Merkel, les trois chefs de l’exécutif des trois pays, sont attendus sur place ce après-midi. Les familles des victimes également devraient y arriver aujourd’hui.