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Au lendemain de l’attaque du musée du Bardo à Tunis, neuf suspects ont été interpellés par la police tunisienne. De son côté, François Hollande fait état d’une éventuelle troisième victime française.
Mercredi, deux hommes armés ont fait irruption dans le bâtiment historique de la capitale de Tunisie, le musée du Bardo, à deux pas du Parlement. A l’issue de l’assaut des forces de l’ordre, le bilan, qui continue d’évoluer, était déjà très lourd : une vingtaine de morts dont les assaillants. A ce stade, seuls quinze corps ont pu être identifiés, parmi lesquels trois Japonaises, deux Français, deux Espagnols, deux Italiens et une Britannique. Jeudi, François Hollande évoque une troisième victime française.
Le chef de l’Etat s’est exprimé à son arrivée à une réunion du Parti Socialiste européen à Bruxelles, avant le sommet des chefs d’Etats et de gouvernements. "J’avais annoncé deux Français morts dans l’attentat, c’est vrai qu’il y a une interrogation sur une troisième personne française. Nous aurons cette information et je préfère la donner lorsqu’elle sera véritablement confirmée", a-t-il indiqué. "Nous sommes toujours attentifs à ce que, avant de confirmer, nous soyons sûrs", a insisté le chef de l’Etat
Les deux morts français officiellement recensés lors de l’attaque venaient de Midi-Pyrénées. Le premier, Jean-Claude Tissier, âgé de 71 ans, habitant du Tarn et Christophe Tinois, 59 ans, gérant d’un centre hippique du Tarn-et-Garonne.
Concernant les deux auteurs de l’attentant ils étaient identifiés par les autorités comme Yassine Abidi et Hatem Khachnaoui. Rafik Chelly, secrétaire d’Etat tunisien chargé des affaires sécuritaires, a précisé que Yassine Abidi avait été arrêté avant son départ en Libye, sans autres précisions. Dans un enregistrement audio, l’organisation djihadiste revendique l’attaque contre le musée du Bardo mercredi à Tunis.