sipa
Les travaux qui doivent étendre le stade de Rolland-Garros sont suspendus suite au bras de fer entre deux entités.
Il se pourrait que les opposants au projet de l’extension du stade de Rolland Garros l’emportent (Le Parisien). Le Conseil de Paris a donné des échos à leurs arguments aujourd’hui.
Le projet d’extension du stade émane de la Fédération française de tennis (FFT), dans le but de maintenir le standing du tournoi qui s’y déroule régulièrement. Ce dernier en effet fait partie d’une des compétitions du Grand Chelem. Avec le soutien de la ville de Paris, la fédération compte étendre le stade vers la direction du Jardin des serres d’Auteuil.
Les opposants sont composés d’entités qui militent pour la défense environnementale et patrimoniale. Leur idée est d’agrandir le stade vers la direction de l’autoroute A13. Le hiatus, leur proposition gonfle le budget initial de 40 à 60 millions d’euros supplémentaires, alors que l’addition est déjà à plus de 400 millions d’euros. Des rapports techniques venant du tribunal administratif ont débouté le contre-projet de ces derniers. Ils ont répliqué de leur côté que ces études, défavorables à leur égard, avaient été commandées par la FFT et la municipalité.
Si le bras de fer judiciaire a semblé tourner à l’avantage du FFT en juin 2013, un avis du Conseil général de l’environnement a remis à plat l’imbroglio il y a un mois. Il y est dit que l’extension vers l’A13 est faisable.
Cet avis provient des services du ministère de Ségolène Royal. Il y est d’ailleurs évoqué que le FFT n’a pas levé les réserves soulevées par la ministre de l’Ecologie de l’époque, Nathalie Kosciusko-Morizet.