Illustration-SIPA
Un homme âgé de 41 ans a assassiné sa femme mardi puis s’est dirigé au commissariat en voiture avec le corps de la victime emballé dans le coffre.
Le drame se déroule à Rennes. Un quadragénaire s’est rendu au commissariat avec le corps de sa femme dans le coffre de sa voiture. D’un air calme, il y a avoué avoir "tué sa femme et que corps se trouvait dans une malle, rangée dans le coffre de sa voiture", a expliqué ce jeudi Thierry Pocquet du Haut-Jussé sur les propos de 20 Minutes.
Meurtre avec préméditation
L’homme est arrivé chez son ex-femme qui venait de fêter ses 36 ans la veille, aux environs de 10h45. Alors que la discussion s’est mal passée, il a étranglé la jeune femme avec un câble métallique au moment où elle avait le dos tourné. Le procureur estime que ces faits suffisent pour qualifier son acte de "meurtre avec préméditation". L’on sait par ailleurs que l’homme s’est immobilisé deux heures à côté du corps avant d’acheter une malle dans une grande surface. Il ne voulait pas que les enfants se rappellent de cette image en rentrant de l’école, c’est pourquoi il s’est procuré un coffre, a ajouté le procureur qui a d’ailleurs précisé que connu de la justice, il serait poursuivi pour assassinat.
Tromperie et adultère
Les raisons qui ont poussé cet homme de 41 ans à agir de la sorte n’ont pas encore été révélées. Toutefois, on sait que le divorce par consentement était prononcé par le tribunal le 01er décembre 2014, mais la séparation était plutôt mal vécue, a souligné le procureur. Ce dernier poursuit qu’"il reprochait à son ex-compagne d’avoir une autre relation", précise le procureur.
Un mari violent
Le quadragénaire de nationalité algérienne est arrivé en France en 2001. Sa femme et ses deux enfants aujourd’hui âgés de 17 et 11 ans les avaient rejoints en 2011. Un an plus tard, son ex-épouse a demandé le divorce suite aux violences de son mari qui aurait levé la main sur elle et les deux enfants, à plusieurs reprises. Elle s’est ensuite désistée en 2013 avant d’engager une nouvelle procédure en 2014, cette fois-ci par consentement mutuel.
L’homme placé actuellement en détention provisoire risque la réclusion criminelle à perpétuité. Le fils de 17 ans et la fille de 11 ans, admise au service pédiatrie de l’hôpital disposeront par ailleurs d’un suivi psychologique.