L’enterrement de Coulibaly en suspens après le refus du Mali

Selon les informations du Parisien, Amedy Coulibaly ne sera pas finalement inhumé à Bamako, au Mali, terre d’origine de sa famille. En effet, les autorités maliennes ont refusé à la dernière minute la dépouille de l’assassin de la policière de Montrouge et de quatre hommes du l’hyper casher de la Porte de Vincennes. Pourtant comme prévu, la dépouille d’Amedy Coulibaly aurait dû être acheminée par avion, mercredi 21 janvier. Suite au refus, les autorités françaises ont décidé de renvoyer le corps à l’institut médico-légal de Paris. Les raisons du refus de Bamako sont pour l’instant inconnues.

Le sort de la dépouille du terroriste reste ainsi inconnu. Pour rappel, la maire de Fontenay-aux-Roses (Hauts-de-Seine), où vivait cet homme qui a pris en otages quelques individus dans l’épicerie casher de la porte de Vincennes, a déjà précisé que son cimetière ne disposait pas de carré musulman. Par ailleurs, la mairie de Grigny (Essone), où vivent sa mère et sa sœur, n’a pas encore reçu à ce jour de demande d’inhumation. Il en est de même pour la commune de Viry-Châtillon, dans le même département, où il était inscrit sur les listes électorales, non plus.

Comme le stipule la loi, les proches d’un défunt doivent demander l’autorisation d’inhumation au maire de la commune du cimetière choisi, soit là où il est mort, soit là où se trouve un caveau familial. Les maires doivent selon la loi autoriser les démarches de la famille.