Le 27 octobre 2014, Remi Fraisse, un militant anti-barrage de Sivens, a trouvé la mort. La piste d’une grenade offensive était privilégiée pour expliquer le décès du jeune homme de 21 ans.
Des traces de TNT ont été découvertes sur le jeune militant, rappelle Le Parisien. Une information judiciaire a été ouverte par le parquet de Toulouse "pour violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner". Le gendarme qui a lancé cette grenade a été placé en garde à vue aujourd’hui.
Refusant de qualifier l’affaire de "bavure" , le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve avait demandé une enquête administrative interne, en plus de la procédure judiciaire, et ordonné que les forces de l’ordre n’utilisent plus les grenades F1, les plus agressives de l’arsenal légal. Il n’a pas démissionné, malgré les demandes insistantes du Front de gauche.