Il était au volant du fourgon qui a fauché dix piétons à Nantes le 22 décembre. Placé en garde à vue, il n’a toujours pas été entendu dans le cadre de l’enquête, ayant été par la suite placé en psychiatrie.
Le drame s’est passé sur le marché de Noël de Nantes, rappelle TF1 aujourd’hui. Un des piétons a trouvé la mort. Le chauffard a été placé en psychiatrie le 31 décembre et n’a donc pu être entendu par les enquêteurs.
Agé de 37 ans et originaire de Charente-Maritime "est placé en psychiatrie et son état ne permet pas une audition" a indiqué Brigitte Lamy, la procureure de la République de Nantes.
Il a été "interné d’office en psychiatrie à l’issue de son séjour à l’hôpital", a déclaré de son côté la direction départementale de la sécurité publique de Loire-Atlantique. L’homme a été admis au pôle psychiatrie du CHU de Nantes où il avait été hospitalisé aux urgences puis en réanimation juste après le drame.
Le 22 décembre, l’automobiliste, en état d’ébriété, avait foncé sur la foule avec une fourgonnette blanche, en plein centre de Nantes, avant de se blesser gravement en se donnant plusieurs coups de couteau. Il avait été hospitalisé sous surveillance policière, en attendant d’être interrogé en garde à vue par les enquêteurs.
Les prélèvements sanguins ont révélé un taux de 1,80 g d’alcool par litre de sang, soit près de quatre fois la limite autorisée. Un carnet avait été retrouvé à bord de la voiture après l’agression, contenant "des propos pour le moins confus", avait expliqué Brigitte Lamy.
Le chauffard y disait "sa haine de la société" et évoquait "un risque d’être tué par les services secrets". Il y affirmait aussi que "sa famille le dénigrait sur internet", avait précisé le procureur, ajoutant qu’il avait porté plainte le 12 décembre contre sa famille.