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Un brigadier-chef chargé d’assurer la sécurité rapprochée de Bernadette Chirac s’est donné la mort avec son arme de service. Un geste qui serait lié à une séparation conjugale difficile.
L’information a été révélée par Le Point, un policier de 50 ans s’est suicidé lundi dernier à son domicile dans les Yvelines. L’officier en question n’est autre que le brigadier-chef affecté à la protection de Bernadette Chirac. Une source proche de l’enquête révèle que le policier s’est servi de son arme pour commettre l’irréparable.
Selon Le Point, il aurait laissé une lettre expliquant son geste. Il évoque notamment une rupture douloureuse avec sa conjointe.
Ce drame n’est pas en outre un cas isolé, rappelle Le Point car c’est le 52è fonctionnaire de police qui met fin à ses jours depuis le début de l’année. Même si le suicide de ce dernier est lié à un problème personnel, les syndicats ont dénoncé depuis plusieurs mois l’augmentation de la charge de travail au sein du Service de la protection. Selon eux, les protections de complaisance accordées par le cabinet du ministre de l’Intérieur ne respectent pas toujours la procédure habituelle.
"Cela prouve, si besoin est, que le métier de policier est différent des autres et que nos politiques doivent enfin en tenir compte pour voir à quel point la tension dans le métier a des conséquences sur la vie personnelle lorsqu’elle traverse un moment de faiblesse", explique au Point Jean-Marc Bailleul, secrétaire général du SCSI, le principal syndicat chez les policiers.
Par ailleurs, le Point de préciser qu’en tant qu’ancien chef d’Etat, le couple Chirac bénéficie d’une équipe de trois policiers chargés de sa sécurité.