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Ce serait la preuve que des personnes ont un attachement profond vis-à-vis de leur localité d’origine.
Selon Francetv, on appelait la dame "la Parisienne". En dépit de ce pseudonyme, Reine Daviaud, morte le 20 mai 2014, a tout légué à la commune où elle a grandi, Le Poiré-sur-Vie, près de La Roche-sur-Yon, en Vendée.
Ouest France rapporte que le lundi 24 novembre, le conseil municipal a accepté, après une délibération en octobre, le legs d’une valeur de 1 228 000 euros de la retraitée.
"Les parents de Reine Daviaud tenaient une boulangerie au Poiré dans les années 1930. Avec sa mère, Reine avait ensuite ouvert un commerce de tricot aux Sables-d’Olonne puis à Paris, tout en conservant sa maison du Poiré-sur-Vie", rapporte Le Parisien.
Le legs comprend cette maison, deux appartements respectivement situés à Saint-Gilles-Croix-de-Vie et Paris, et une somme de 550 000 euros. Selon les précisions du quotidien, les conditions posées par la donatrice est qu’il serve à l’entretien du patrimoine religieux et à la construction ou à l’acquisition de logements pour les malades handicapés.
"Cela prouve qu’il y a des gens attachés à leur territoire, à leur commune d’origine", s’est félicité le sénateur-maire UMP de la commune, Didier Mandelli, interrogé par Ouest-France.
La commune de Le Poiré-sur-Vie, dont les habitants sont appelés les Gênots, est peuplée par quelques 8 000 âmes. Malgré cette petite taille, elle se distingue dans le sport : son équipe de football, évoluant en 4e division, est parvenue en national lors de la saison 2010-2011 ; elle a atteint les 16e de finale, arrêtée par le Paris Saint-Germain par 1 à 3. Son équipe de basket féminine est également arrivée en championnat national lors de la même année.