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Un faux policier a été arrêté pour escroquerie pour avoir tenté de récupérer les images de vidéosurveillance de l’hôtel dans lequel Nabilla aurait poignardé son petit-ami Thomas Vergara.
Les jours passent et se ressemblent pour Nabilla qui est toujours incarcérée à la maison d’arrêt pour femmes de Versailles. La semaine dernière, la Cour d’appel de Versailles a décidé de laisser Nabilla derrière les barreaux en rejetant la demande de remise en liberté de la chroniqueuse de ’Touche pas à mon poste’. Elle devrait être de nouveau convoquée chez le juge dans les prochains jours pour être confrontée à la version des faits de Thomas Vergara. Au fur et à mesure que l’enquête avance, de nouveaux détails font leur apparition.
Mardi, l’on apprend qu’un faux policier a été arrêté par la police car il essayait de se procurer illégalement les images de la vidéo-surveillance de l’hôtel Lagrange City dans lequel a eu lieu l’altercation. 20 Minutes rapporte les faits. Peu de temps après le drame, un homme de 35 ans a contacté la gérante de l’hôtel pour réclamer la bande de la vidéo-surveillance. Crédible, il se fait passer pour un enquêteur de la PJ des Hauts-de-Seine, et va jusqu’à citer un enquêteur que la gérante connait. L’homme s’est même fabriqué une fausse adresse mail, semblable en tous points à l’adresse type des policiers.
La gérante est presque convaincue, mais vérifie quand même. L’escroc est démasqué, et c’est en traçant son téléphone que les policiers parviennent à lui mettre la main dessus ce week-end, en banlieue parisienne. Il ne s’agit ni d’un paparazzi, ni d’un professionnel de la presse people. Juste un homme qui voulait se faire de l’argent sur le "buzz Nabilla". "Ce n’est pas un paparazzo, mais il voulait récupérer ces images pour les vendre au magazine people Closer avec qui il était en contact", a déclaré une source à l’AFP.
Ecroué, le faux policier sera jugé le 31 décembre prochain pour escroquerie au tribunal correctionnel de Nanterre.