Un agriculteur retraité a été attaqué par un essaim de frelons asiatiques à la Roche-sur-Yon en Vendée. Piqué une dizaine de fois, il est mort quelques heures après son transfert à l’hôpital.
Les faits sont rapportés par Ouest France ce jour. Attaqué par des frelons asiatiques, un agriculteur âgé de 65 ans a trouvé la mort à la Roche-sur-Yon (Vendée). C’était le 30 octobre dernier, le jour de son anniversaire, précise 20 Minutes. Ce qui s’est passé ? Nettoyant son jardin en vue de l’hiver, cet agriculteur a utilisé une pelleteuse pour débarrasser l’endroit des branchages et des feuilles. Au fil de sa besogne, la pelleteuse heurte par accident un nid de frelons asiatiques dissimulé à environ un mètre du sol.
L’agriculteur n’aura même pas le temps d’être surpris, en quelques secondes, il reçoit plusieurs dizaines de piqûres : "Une armada fuse sur l’agriculteur, piqué au visage, sur les bras. Des dizaines de fois", commente le quotidien régional. Le retraité appelle à l’aide et demande à sa femme d’alerter le médecin. Malheureusement, les piqûres ont eu des effets immédiats faisant perdre connaissance à l’agriculteur.
Comme le relate Ouest France, le retraité n’est pas mort sur le coup. A l’arrivée des secours, il était en arrêt cardiaque. Ces derniers tentent de le réanimer mais son cœur n’a pas supporté l’attaque. Le journal d’indiquer : "Son cœur s’est arrêté trois fois. Il décède quelques heures après son transfert".
Désemparée, sa femme indique au quotidien que c’était pour la première fois qu’ils avaient remarqué ce nid de frelons. "Nous sommes passés des dizaines de fois devant sans le voir", raconte-t-elle. "Les enfants ont même fait des cabanes à côté." Après le drame, la famille a fait appel à une société spécialisée pour détruire le nid qui mesurait 80 centimètres de diamètre et un mètre de haut.
Metronews d’indiquer que la région fait face à une colonisation très rapide incitant le président du conseil général, Philippe Grosvalet, à envoyer un courrier au ministre de l’Agriculture Stéphane Le Foll pour lui demander de classer le frelon en "danger sanitaire de première catégorie".