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Les criminels ont recours à internet pour se faure livrer des articles interdits.
Selon Europe 1, la police a récemment interpellé en région parisienne une personne soupçonnée de s’être fait livrer par La Poste un colis de faux billets de 50 euros commandés sur Internet.
L’individu a passé une commande de 40 faux billets de 50 euros depuis son domicile de l’Essonne, à partir de son ordinateur, sans même avoir de contact avec les faux-monnayeurs.
Une commande faite via le logiciel anonyme et privé Tor, sur un site du "darknet", qui est non référencé sur les moteurs de recherche classiques. Ce genre de sites vont jusqu’à vendre de la drogue, des armes, ou de la fausse monnaie.
En utilisant de la monnaie virtuelle, des "bitcoins", l’individu a acheté de faux billets d’euros vendus à 20% de leur valeur réelle, fabriqués aux Pays-Bas avec des hologrammes contrefaits en Chine.
L’Office central pour la répression du faux monnayage (OFCM) a indiqué lundi, sans révéler la manière dont le colis postal a été détecté, que l’affaire "n’est pas d’importance" et que les billets étaient "de piètre facture".
"Néanmoins", a insisté la Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ), "elle est révélatrice de la facilité avec laquelle on peut acheter, par un simple clic tout et n’importe quoi et parfois des produits illicites dont, de plus en plus souvent, de la fausse monnaie". "C’est un phénomène en expansion, les délinquants le savent et pas uniquement pour ce qui est de la fausse monnaie, on peut aussi commander et acheter de la drogue par exemple", a dit la DCPJ.