American staffordshire/SIPA- ARDEA/MARY EVANS/SIPA
Alors qu’un chien voulait empêcher son maître de commettre le pire, il a reçu un coup de couteau. L’homme de 29 ans comparaissait devant le tribunal de Roanne ce mardi.
Un jeune homme âgé de 29 ans a été entendu devant le tribunal de Roanne ce mardi 21 octobre après avoir donné un coup de couteau à son chien. Il a été poursuivi par la société protectrice des animaux (SPA).
Les faits remontent au 9 août dernier au domicile du jeune homme situé à Saint-Martin-d’Estréaux, dans la Loire. "Ce matin-là, je n’ai vu personne à la maison. J’ai voulu mettre fin à mes jours. J’ai pris des médicaments qui ont commencé à faire effet. Un de nos chiens s’est approché comme s’il voulait m’empêcher de me suicider. J’ai pris un couteau pour le repousser puis j’ai avalé du lave-vitre pour cheminée", raconte le jeune homme sur le récit de Metronews.
En plus d’être dépressif, le résident de Saint-Martin-d’Estréaux était suicidaire. Voulant mettre fin à ses jours mais ne réussissant pas son coup, il avait blessé la bête, un American staffordshire, à la cuisse. Pour se défendre, le prévenu avait déclaré "Je n’aurais pas donné un coup de couteau si j’avais été dans mon état normal. Quand je me suis réveillé, j’étais en maison psychiatrique".
De son côté, l’avocate de la Société protectrice des animaux (SPA) a vivement mis l’accent sur l’agression perpétré à l’encontre de l’animal domestique. "Il est passé à côté de la mort. À écouter le prévenu, son chien est une sorte de Rintintin qui voulait l’empêcher de commettre l’irréparable, mais il en a eu pour ses frais", a-t-elle souligné.
En revanche, la défense du jeune homme de 29 ans a riposté que "l’avocate de la SPA ne prend même pas en compte la détresse humaine de mon client". Au final, l’homme a été condamné pour "actes de cruauté envers un animal domestique". Il est interdit de détention de tout animal pendant une période de deux ans et ses deux autres chiens ont été confisqués et confiés à la SPA. Cette dernière recevra 200 euros pour le préjudice moral et 500 euros pour les frais de justice, ce qui fait un total de 700 euros à payer par le suicidaire.