Etant l’auteur de graves harcèlements qui ont conduit à l’hospitalisation de son élève, un professeur d’histoire-géographie a comparu devant le tribunal correctionnel de Dunkerque ce lundi.
Metro News, dans son article de ce mercredi 22 octobre, nous relate un fait qui a eu lieu au collège Boris-Vian situé à Coudekerque-Branche, cette commune française qui se trouve dans le département du Nord en région Nord-Pas-de-Calais. En effet, une jeune adolescente vivait les pires moments de sa vie entre 2010 et 2011 lorsque son professeur d’histoire-géographie la harcelait. L’enseignant s’est présenté au tribunal correctionnel de Dunkerque lundi dernier. Des messages sordides comme "j ai pensé à mettre à l’attention de tes parents : Jetez-la à la poubelle, elle ne sert à rien" ou encore "Est-ce qu’on ne pourrait pas lui refiler une maladie pour qu’elle nous fiche la paix ?", figuraient sur le bulletin de l’adolescente.
Le professeur n’a pas lâché la jeune fille et lui a fait vivre un véritable calvaire. Pire encore, les camarades de classe de la collégienne ont ri de ses malheurs en la traitant de "cas soc" et de "chaille". Mais les choses se sont empirées et un jour, après que la victime ait bousculé le prévenu par inadvertance, il la saisit par le chignon et l’oblige à s’agenouiller devant lui. Plus encore, une photo de l’adolescente a été affichée sur un endroit que le prof appelle " le mur de la honte". "Sans parler des multiples références à sa poitrine menue. Sans pudeur, ce dernier raconte aussi ses déboires de couple, évoque des extraits de films pornos… Bref des dérapages en série sur lesquels il a été sommé de s’expliquer devant le tribunal" , détaille toujours Metronews.
Ce professeur d’histoire-géographie était donc accusé pour corruption de mineur et violences volontaires. Mais il n’a pas accordé beaucoup d’importance aux faits et n’a pas hésité à dire que "c’est de l’humour. J’avais un caractère à faire des blagues de potache. J’ai mal perçu le malaise chez cette élève, alors que ça se passait bien avec d’autres. En trois ans et demi de procédure et de suivi, j’ai eu très largement le temps de faire mon examen de conscience, de me dire que mon comportement était inadapté." Alors que les juges lui ont questionné sur les raisons pour lesquelles il s’en était pris à la jeune fille, il répondait sans tergiverser : "au départ, je l’aimais bien, mais elle n’était pas très sympa."
Ne pouvant plus supporter l’enfer qu’elle endurait, la collégienne a tout déballé à ses parents. Ces derniers l’ont amenée au commissariat pour y déposer une plainte. La collégienne est hospitalisée pour un zona et une paralysie faciale. Le professeur sadique pourrait écoper d’une peine de dix mois de prison avec sursis et une mise à l’épreuve avec une interdiction définitive d’exercer avec des mineurs. Le verdict sera entendu le 17 novembre prochain.