Illustration-France-faits-divers/SIPA
Un homme de 37 ans, déjà auteur d’agression sexuelle sur 11 garçons, s’en est pris à 19 autres enfants en usant d’un stratagème qui a bien marché.
Après une condamnation pour des agressions sexuelles sur onze petits garçons, Aurélien Jarrier, cet homme de 37 ans ne semble pas avoir retenu la leçon. Ce coup-ci, il s’en est pris à 19 autres enfants et il est jugé à Nice (Alpes-Maritimes). "Un ancien animateur de 37 ans est jugé, à partir de ce jeudi, devant la cour d’assises de Nice (Alpes-Maritimes) pour cinq viols et agressions sexuelles qu’il aurait commis sur dix-neuf enfants." cite 20 Minutes qui relate qu’au retour d’une sortie, une maman est étonnée d’avoir retrouvé de la vaseline, des gants en latex et des médicaments à l’intérieur de son sac à dos..
Pour défendre cet animateur, ses avocats le qualifient d’un "Peter Pan" qui refuse de grandir. En mars 2007, il était directeur d’un centre de vacances près de Colmar et il a été mis en examen pour agressions sexuelles. Il a obtenu sa libération après un an et a été placé sous contrôle judiciaire jusqu’à son procès.
Transgressant son contrôle judiciaire, Aurélien Jarrier désigné par les experts comme "un pédophile immaturo-pervers" reprend contact avec une de ses amies de la région de Bourges (Cher). Cette dernière lui a présenté son jeune neveu et ses copains. L’ex-directeur était alors suspecté d’avoir violé ou agressé six gamins au domicile des grands-parents de son amie, comme le souligne Philippe Vique, vice-procureur de Grasse où l’affaire a été conduite.
Il est reparti dans le sud de la France où il aurait agressé le petit frère et la petite sœur d’une de ses connaissances. Il s’est ensuite lancé dans la prospection sur Internet et il devient membre du site "On va sortir". C’est alors qu’il a attiré l’attention des enfants en organisant 44 sorties gratuites (piscine, camping, quads) entre avril et septembre 2010. Mais sa fourberie n’a pas duré longtemps et il a été démasqué.
A chaque fois, Aurélien aurait mis des médicaments dans les milk-shakes qu’il donnait aux enfants avant d’abuser d’eux. "C’est un prédateur qui recrutait sur Internet. Les familles étaient satisfaites, il était animateur, savait organiser des jeux." a souligné Sylvie Martin, avocate de deux petites victimes. Après plusieurs sorties, des mamans s’inquiétaient de voir que "leurs petits étaient vaseux", ajoute l’avocate, comme s’ils avaient pris de la drogue. Certains enfants étaient âgés de 4 à 15 ans au moment des faits et ne se rappellent presque de rien. Le verdict sera prononcé le 24 octobre prochain.