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Une peine de 30 ans de réclusion criminelle assortie d’une période de sûreté de 20 ans a été requise à l’encontre d’Anthony Draoui pour le meurtre de la jeune joggeuse en 2011. Le verdict attendu dans la soirée.
Lors du procès d’Anthony Draoui, jugé devant les assises de l’Ardèche pour le meurtre de la jeune joggeuse dont le corps avait été retrouvé brûlé en 2011, l’avocat général a requis une peine de 30 ans de réclusion criminelle, assortie d’une période de sûreté des deux-tiers, rapporte cet après-midi le site 20minutes.fr. Il a estimé qu’il y avait « un risque très élevé de récidive » chez l’accusé.
Anthony Draoui est âgé de 22 ans et souffre de « troubles très graves de la personnalité ». « On est en face d’un véritable massacre. Vous n’assumez pas l’horreur de votre geste. Vous évitez la sauvagerie dans vos aveux. Ce qui fait horreur, c’est la sauvagerie pour faire disparaître le corps », a t-il dit dans son réquisitoire. Il a également demandé « qu’à la fin de la totalité de la peine » de l’accusé, « il y ait un réexamen de la situation pour une nouvelle peine de sûreté ».
« Marie-Jeanne n’avait pas d’autre solution que de le suivre comme une brebis qui va à l’abattoir (...) On nage en pleine contradiction pour cacher l’innommable », a poursuivi le magistrat. Le verdict est attendu dans la soirée après les plaidoiries de la défense.
Hier, Draoui a raconté dans les détails la manière dont il a tué la victime. Un récit insoutenable dans lequel il a reconnu avoir démembré le corps de la victime : « Il est possible que je l’aie fait, les psychologues m’ont dit que c’était possible que je ne m’en souvienne pas, j’ai entendu les déclarations des experts », a-t-il déclaré.