Des poursuites judiciaires ont été engagées en Algérie contre 15 suspects recherchés suite à l’exécution de l’otage français. Hervé Gourdel a été tué mercredi 24 septembre par un groupe jihadistes ayant prêté allégeance à l’Etat Islamique, les "soldats du califat".
Quinze personnes sont actuellement visées par des poursuites lancées par la justice algérienne. Ces individus - en fuite - sont soupçonnées d’avoir participé à l’enlèvement et à l’assassinat d’Hervé Gourdel, l’otage français décapité en Algérie.
"Les quinze suspects, tous de nationalité algérienne, sont poursuivis notamment pour "création d’un groupe armé terroriste", "prise d’otage" et "assassinat avec préméditation"" précise Le Nouvel Observateur.
Parmi les suspects poursuivis : "Abdelmalek Gouri, dit Khaled Abou Souleïmane, 37 ans, le chef de Jund al-Khilafa ("Les soldats du califat"), le groupe qui a revendiqué l’assassinat d’Hervé Gourdel. L’autre principal suspect est son bras droit Abdallah Abou Meriem".
Mardi 30 septembre, la justice algérienne a annoncé avoir identifié les auteurs de l’enlèvement d’Hervé Gourdel. Des poursuites judiciaires ont été engagées jeudi 2 octobre.
Selon Le Parisien, "l’enquête a été confiée à une juridiction d’Alger spécialisée dans les affaires de terrorisme et le crime organisé". A Paris, une information judiciaire a été parallèlement ouverte sur cette affaire.
Enlevé le 21 septembre à une centaine de kilomètres à l’est d’Alger, Hervé Gourdel a été exécuté par décapitation le mercredi 24 septembre. Ce terrible assassinat a été commis, selon les soldats du califat "en représailles à l’engagement de la France aux côtés des Etats-Unis dans les frappes aériennes contre le groupe Etat islamique (EI) en Irak".