Illustration - Bruquinel - Crâne déterré / Crédit SIPA - AP
En pleine construction de sa maison, un habitant de Bruquinel a découvert un crâne en creusant dans son jardin. L’an dernier, il a déjà retrouvé dans sa cave des ossements humains.
Jacky Poussou, ce propriétaire d’une maison située à Bruquinel, a dû stopper son chantier car en creusant dans le jardin, il a découvert un crâne, rapporte La Dépêche. Une découverte qui ne l’impressionne guère puisque selon lui, il en a pris l’habitude.
En effet, l’année dernière, à la même époque, ce propriétaire a déjà déterré un squelette humain très ancien dans la cave. "Je commence à avoir l’habitude. L’an dernier, c’était dans la cave. Les archéologues sont venus et ont estimé qu’il ne fallait pas pousser plus loin les fouilles", a-t-il indiqué à la presse locale.
A l’époque, les spécialistes ont décidé de placer les ossements à leur place. "Les ossements reposent toujours dans la cave. Ils sont très anciens, mais on n’a pas su me donner de datation précise. Regardez, le squelette est resté dans la même position que quand je l’ai découvert, replié sur lui-même", précise-t-il.
Suite à cette découverte assez insolite, Jacky Poussou a prévenu toutes les autorités, notamment, la mairie, la gendarmerie et la direction régionale des affaires culturelles (Drac) qui se déplacera d’ici peu à Bruquinel. "Autant un squelette ne fait pas le printemps, autant deux…", lance un ingénieur, chargé de la gestion archéologique du Tarn-et-Garonne.
Plus sérieusement, Laurent Sévègnes s’explique sur cette nouvelle découverte : "On va d’abord essayer de dégager le squelette. Puis on l’étudiera. S’il s’agit d’un ancien cimetière, on demandera probablement au propriétaire de tout reboucher et de ne plus creuser sur ce site. Dans ce genre d’affaire, on est toujours sur le fil du rasoir".
Bien que sa nouvelle découverte ne l’émeuve pas, Jacky Poussou s’interroge sur l’origine du crâne. "Il y a peut-être eu une épidémie, il y a plusieurs centaines d’années dans le village. J’ai lu qu’il y avait eu aussi des histoires de vampires", évoque-t-il, en précisant que pour l’instant, il reste serein et attend patiemment l’avis des experts. "Je préfère voir l’aspect positif de la chose. C’est toute l’histoire du village qui est sous nos pieds et c’est aussi mon destin de continuer à construire cette maison que j’ai entamée il y a une quarantaine d’années maintenant", conclut-il.
Par ailleurs, comme la thèse de l’homicide est écartée par la gendarmerie, aucune enquête n’a été lancée.