Alfonso Jimenez/REX/SIPA
Les forces de l’ordre ont arrêté quelques manifestants en marge du 47e acte de la mobilisation des "Gilets Jaunes", samedi 5 octobre.
La mobilisation des "Gilets Jaunes" a commencé en fin de matinée dans une ambiance calme et festive. Mais dans l’après-midi, les forces de l’ordre ont été la cible de jets de bâtons et de pierre. Elles ont dû répliquer avec des gaz lacrymogènes, relate Le Figaro.
D’après la préfecture de police, 450 personnes ont défilé sur un itinéraire autorisé autour du centre-ville. Une trentaine de Black Blocs ont également été vus sur place. D’ailleurs, ils s’en sont pris à un McDonald’s, se trouvant au bout du parcours. Neuf arrestations ont eu lieu, explique la préfecture. Si aucun blessé n’a été signalé chez les manifestants, deux CRS ont été blessés et un fonctionnaire de police a été victime d’un malaise.
La maire Brigitte Fouré (UDI) a déploré les dégradations visant trois abribus, les devantures de quatre établissements bancaires et des conteneurs. Elle a, d’ailleurs, pointé la responsabilité des organisateurs de la manifestation.
Des Gilets Jaunes et des militants écologistes ont défilé ensemble dans le centre-ville de Toulouse. A l’approche de la place du Capitole, la tension est brièvement montée. Des policiers ont en effet fait usage de gaz lacrymogènes. Selon un bilan provisoire de la préfecture, trois policiers ont été légèrement blessés. Aucune dégradation n’a été recensée.
A Paris, quelques "Gilets Jaunes" ont participé à une action du groupe Extinction Rebellion, dans le centre commercial Italie 2.
A Montpellier, la préfecture a enregistré 300 manifestants. Les policiers ont arrêté trois personnes pour dissimulation du visage, mais aucun incident particulier n’a été relevé.
A Besançon, cinq personnes ont été arrêtées en marge d’une manifestation pour les services publics. Au moins 500 personnes ont répondu présent à l’appel des "Gilets Jaunes". Une centaine d’entre eux s’en sont prise à coups de barre de fer à un échafaudage installé sur la façade de la préfecture, rapporte Le Figaro.
Pour disperser la foule, les gendarmes mobiles et les policiers locaux ont fait usage de gaz lacrymogènes, selon la préfecture du Doubs.