Dans le cadre du procès des attentats du 13-Novembre, le premier enquêteur a été interrompu par Salah Abdeslam dans son témoignage.
Le procès des attentats du 13-Novembre, qui a débuté mercredi 8 septembre dernier à Paris, est entré dans le vif du sujet lundi dernier avec le premier enquêteur qui s’est exprimé devant la cour d’assises spéciale.
Il s’agit d’un fonctionnaire des services français de l’antiterrorisme qui s’est présenté sous l’identification du commissaire de police "Sdat 99". Le témoin, qui s’est exprimé sans masque, a préféré ne pas révéler son identité.
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L’enquêteur avait à peine commencé son témoignage qu’il a été interrompu par Salah Abdeslam, le seul membre encore en vie des commandos des attentats meurtriers du 13-Novembre 2015. "C’est quand qu’on aura la parole ? !", a hurlé le terroriste qui risque la prison à perpétuité depuis le box des accusés. De son côté, le président Jean-Louis Périès a prévenu l’accusé sur un ton ferme : "Monsieur Abdeslam, si vous continuez vous allez sortir du box", rapporte le journal Le Point.
Lors de son témoignage, le commissaire de police "Sdat 99" a évoqué les "défis" d’une "enquête sans précédent" avec des "constatations simultanées sur huit scènes de crime", avec la nécessité de procéder "à une collecte minutieuse de toutes les traces d’indices qui peuvent être microscopiques".
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