Un grand nombre de commerces ont été victimes d’attaques et de dégradations lors des violences urbaines qui ont éclaté un peu partout sur le territoire après la mort de Nahel. Le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, a annoncé un geste de l’État pour les commerçants les plus touchés.
Après le décès de Nahel, l’adolescent tué par un policier après un refus d’obtempérer à Nanterre, la France a été marquée par des nuits d’émeutes. Des commerces, banques et restaurants ont été vandalisés. "Ces actes sont inexcusables, intolérables", fustigeait samedi le ministre de l’Économie et des Finances. Après une réunion à Bercy, Bruno Le Maire avait annoncé "le report de paiement de charges sociales ou de charges fiscales" pour les commerçants touchés.
Lors de son déplacement à Arpagon (Essonne), le ministre a annoncé que des mesures spécifiques seraient prises pour soutenir les commerçants les plus impactés. Des annulations de charges sociales et fiscales pourraient être envisagées "au cas par cas" afin d’alléger le fardeau financier pesant sur ces entreprises en difficulté. "Nous pourrions considérer des annulations de charges sociales et fiscales", a-t-il notamment dit, selon les propos rapportés par nos confrères du journal Le Figaro.
Le patron de Bercy a affirmé que le gouvernement étudiait aussi les possibilités d’étaler, voire de reporter les cotisations pour l’ensemble des professionnels touchés par ces violences urbaines. M. Le Maire témoigne de la volonté de l’État de fournir un soutien financier aux commerçants pour qu’ils puissent reprendre rapidement leurs activités. Par ailleurs, des conseillers spécialisés seraient déployés dans chaque département pour les aider à surmonter cette crise. Leurs coordonnées seront disponibles sur le site impots.gouv.fr.
> Suivez toute l’actualité en France sur Linfo.re