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Au total, 227 objets saisis dans des affaires liés à des trafics de drogues étaient vendus aux enchères au palais de justice de Paris mardi 25 avril.
Une vente aux enchères de biens saisis dans des affaires de stupéfiants a été organisée dans le palais de justice historique de la capitale. La vaste salle des grands procès, construite pour les audiences exceptionnelles comme le procès du 13-Novembre, était pleine et « plus de 11.000 personnes » sont inscrites sur les plateformes de vente en ligne, précise Nicolas Bessone, directeur général de l’Agence de gestion et de recouvrement des avoirs saisis et confisqués (AGRASC), qui coordonne ces enchères.
Des montres de luxe, des vêtements griffés, de la maroquinerie ou encore des voitures de sport récupérées à des trafiquants de stupéfiants ont été ainsi vendues. En tout, 270 lots étaient proposés et 1 462 744 millions d’euros au total ont été récoltés à la cour d’appel de Paris. "Faites-vous plaisir, faites des affaires, cet argent sera utilisé pour des actions d’utilité publique. Des ventes républicaines, des ventes citoyennes", introduisait Nicolas Bessone.
Les sommes récoltées doivent être reversées à la mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives (Mildeca).