Ce type de contrat, qui concerne près d’un salarié sur cinq, touche majoritairement les femmes, mais affecte également les jeunes et les seniors.
Selon l’étude du ministère du Travail issue de l’enquête Emploi 2023 de l’Insee, 77 % des salariés à temps partiel sont des femmes. Ce déséquilibre persiste à tous les âges. Les femmes évoquent souvent des obligations familiales, comme la garde d’enfants ou l’aide à des proches, pour justifier ce choix. Chez les hommes, le temps partiel est plus fréquent en début de carrière, tandis qu’il augmente chez les femmes après 55 ans.
Le recours au temps partiel répond parfois à des besoins de flexibilité, notamment pour les jeunes qui cumulent travail et études. Ces derniers effectuent en moyenne 18 heures par semaine, contre 20,5 heures pour les seniors et 25 heures pour les actifs d’âge intermédiaire. Cependant, ce type de contrat peut renforcer la précarité, en particulier pour les jeunes et les seniors souvent cantonnés à des postes en CDD ou en intérim.
Les horaires à temps partiel diffèrent selon les situations. Une majorité des salariés concernés (57,3 %) répartit ses heures sur moins de cinq jours. Certains concentrent leurs journées sur un temps limité, tandis que d’autres étalent leur emploi du temps sur une semaine complète. Pour 15,4 % des salariés à temps partiel, ces rythmes fragmentés s’accompagnent de contraintes, comme des horaires irréguliers.
Source : 20minutes.fr