Lors d’un débat organisé par la Confédération générale des PME (CGPME) ce mardi 10 avril, le président-candidat Nicolas Sarkozy s’est montré défavorable à une réduction de l’impôt sur les sociétés (IS) réclamée par les PME.
Le chef de l’Etat sortant s’est exprimé sur une question pour savoir si une éventuelle baisse du taux de l’impôt sur les sociétés (IS) est envisageable si les bénéfices sont réinvestis dans les fonds propres de l’entreprise. Sa réponse a été claire : "Pour moi l’IS n’est pas une priorité par rapport au coût du travail (...) Je n’ai pas les moyens de vous faire une promesse sur l’IS et, en plus, je pense que ce n’est pas pertinent", affirme le président-candidat sur Europe 1.
Nicolas Sarkozy, qui brigue un second mandat à la présidence de la République, a en outre proposé une simplification de la représentation du personnel dans les entreprises de moins de 300 salariés.
Le président de la CGPME, Jean-François Roubaud, a de son côté attiré l’attention du candidat UMP sur le "décalage entre l’IS acquitté par les PME et celui payé par les groupes du CAC 40".