Dans l’étude annuelle sur les rémunérations, publiée lundi 27 août, le cabinet Deloitte a analysé plus d’un million de bulletins de paie au niveau de 400 sociétés. Il a apporté un éclairage sur les évolutions de salaire en 2018 et sur les perspectives d’augmentations pour l’année prochaine.
Pour sa 7e édition publiée lundi, le cabinet Deloitte a effectué une analyse de plus d’un million de fiches de paies d’un panel de 408 entreprises, dans les principaux secteurs d’activité, notamment l’industrie de la santé, de transformation, la grande consommation, l’assurance, la distribution et l’énergie.
Cette étude annuelle révèle une hausse des salaires des cadres cette année. Comme en 2017, ils ont progressé de 2,5%. Par rapport à l’année précédente, ceux des non-cadres ont en revanche connu une légère augmentation de 2,2%.
Grâce à cette progression, les salariés ont pu profiter d’une augmentation de leur pouvoir d’achat, avec une inflation à 1,03% en 2017.
Avec la baisse de la cotisation salariale et la suppression de celle de l’assurance-maladie en guise de compensation de la hausse de la CSG, ils ont également bénéficié dune augmentation nette en janvier 2018.
Par ailleurs, la variation salariale entre les hommes et les femmes reste de 3,3% en dépit de l’importance des enjeux sur la discrimination, selon le cabinet. Mais en 2018, une légère hausse pour les femmes a été observée.
Concernant les rémunérations variables, elles ont reculé de 6 à 8% cette année, comparées à 2017. Le cabinet souligne par ailleurs une évolution pour la deuxième année consécutive de l’épargne salariale, après des années de baisse depuis 2012. Cette fois-ci elle a évolué de 5 à 10%.
Selon Deloitte, les entreprises envisagent pour 2019, une augmentation de rémunérations de 2%.
L’année prochaine, 44% des entreprises prévoient de verser uniquement des augmentations individuelles aux non-cadres et 63% comptent procéder de la même manière pour les cadres. Cette mesure a été étudiée en raison de la volonté de fidéliser les employés et du resserrement des budgets d’augmentation.
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