À la suite du retrait de l’offre de fusion du constructeur automobile italo-américain, le ministre de l’Économie français, Bruno Le Maire, a annoncé ce jeudi 6 juin qu’il prenait "acte" de ce recul.
Fiat Chrysler (FCA) et Renault avaient un projet de fusion afin de devenir le troisième constructeur mondial. Mais à la suite du report de la décision du constructeur français, FCA a décidé de retirer son offre.
Ce jeudi 6 juin, le ministre de l’Économie Bruno Le Maire a indiqué prendre "acte" de ce retrait. Il a ainsi assuré le travail constructif de l’État français vis-à-vis de la fusion.
"Dès la présentation de cette offre, l’Etat, actionnaire de Renault à 15,1%, l’a accueilli avec ouverture et a travaillé de manière constructive avec l’ensemble des parties prenantes", a-t-il déclaré dans un communiqué, confirmant une information du Figaro.
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Le ministre de l’Économie a également souligné que trois des quatre grands sujets sur cette affaire avaient obtenu un accord.
L’État français avait en effet demandé au conseil d’administration de Renault de reculer le vote de cinq jours pour convaincre le constructeur japonais, Nissan.
"Renault, au sein de l’Alliance (avec Nissan et Mitsubishi), détient l’ensemble des atouts pour relever les défis auxquels fait face le secteur de l’automobile notamment en matière de véhicule électrique et de réduction des émissions", a-t-il fait part.
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