Le gouvernement prépare une nouvelle réforme de l’assurance-chômage et espère qu’elle générera 3,6 milliards d’euros d’économies. D’après les objectifs communiqués par la ministre du Travail aux partenaires sociaux, cette réforme pourrait également créer 90 000 emplois de plus.
Le gouvernement vise à atteindre ces objectifs de 3,6 milliards d’euros d’économies et 90 000 nouveaux emplois en modifiant les règles d’indemnisation des chômeurs via un décret. La ministre Catherine Vautrin en a présenté les grandes lignes à diverses organisations syndicales et patronales, avant une annonce officielle prévue pour la semaine prochaine, rapportent les médias nationaux comme franceinfo.
Le 27 mars, Gabriel Attal a dévoilé une nouvelle réforme de l’assurance-chômage, visant à réduire le déficit public croissant. Le Premier ministre proposait notamment de raccourcir la période d’indemnisation des chômeurs de plusieurs mois. Cette initiative a suscité de vives critiques de la part des syndicats et de l’opposition.
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Le syndicat CFE-CGC a annoncé, après une discussion avec la ministre du Travail, que les critères d’affiliation seront renforcés. Désormais, il faudra avoir travaillé 8 mois sur les 20 derniers, contre 6 mois sur les 24 précédemment. Le ministère du Travail a confirmé cette direction, soulignant que la ministre voulait exposer toutes les possibilités de manière transparente et engager un dialogue véritable.
C’est la troisième fois en 6 ans que l’assurance-chômage subit des modifications, suivant deux révisions contestées en 2019 et 2023. Ces réformes ont généralement rallongé la période de cotisation et diminué les allocations. En 2023, le gouvernement a également introduit la flexibilité de ces critères en lien avec le taux de chômage.
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