Medef souhaite remplacer l’aide versée par les entreprises pour les transports par une indemnité essence de 300 euros annuels par salarié.
Le syndicat patronal a proposé de remplacer l’aide versée par les entreprises pour les transports par une indemnité essence. Geoffroy Roux de Bézieux, président du Medef a annoncé cette idée mardi 25 janvier, rapporte Ouest France. Face à la hausse des prix de l’énergie, il a indiqué le remplacement du "versement transport" par cette indemnité essence ou véhicule. "Cela ferait environ 300 euros par salarié et par an", a-t-il précisé.
Le journal rappelle que ce versement transport est devenu le "versement mobilité" au 1er janvier 2021. C’est une contribution due par tous les employeurs, comptant plus de 10 salariés et payée à l’Urssaf. Cette dernière la reverse ensuite aux Autorités organisatrices de transports (AOT) locales pour financer les transports en commun.
Depuis le début de l’année, une flambée des prix des carburants est constatée avec le gazole qui a dépassé pour la première fois 1,60 euro le litre. Au micro de BFMTV/RMC le 19 janvier, le ministre de l’Economie Bruno Le Maire a signifié qu’il va continuer à suivre les prix des carburants, et voir si des mesures complémentaires sont nécessaires. "Nous ajustons les dispositifs en permanence", a-t-il affirmé.
Interrogé sur l’opportunité de faire baisser à 5,5 % le taux de TVA sur l’essence, contre 20 % actuellement, le ministre a répliqué que 10 centimes d’euros de moins le litre, sur un plein de 50 litres, c’est 5 euros en moins pour le consommateur. "Mais 5 milliards de pertes de recettes fiscales pour l’Etat", a-t-il détaillé.
De son côté, le commissaire européen responsable du marché intérieur Thierry Breton, a conseillé d’aider directement "ceux qui en ont le plus besoin". Il a proposé sur la même chaîne de verser des "chèques spécifiques".
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