L’objectif principal de cette taxe est de financer le Centre national de la musique (CNM). Cette instance créée en 2020 a pour mission de soutenir la filière musicale française, similaire au rôle du Centre national du cinéma (CNC) pour le cinéma.
Conformément à la volonté du chef de l’Etat Emmanuel Macron, le gouvernement français a annoncé, mercredi, la mise en place d’une taxe sur le chiffre d’affaires des plateformes de streaming musical à partir de 2024. Cette contribution obligatoire, qui doit financer le secteur, sera "basée sur un très faible taux de prélèvement sur le chiffre d’affaires des plateformes" de streaming concernées, a souligné le ministère de la Culture sur les propos repris par Franceinfo. Cette taxe servira avant tout à financer le Centre national de la musique (CNM). Cette instance a été créée en 2020 dans le but de soutenir la filière musicale française, similaire au rôle du Centre national du cinéma (CNC) pour le cinéma. Jusqu’à présent, le CNM a été principalement financé par les entreprises du spectacle vivant.
Pour le moment, les détails exacts de la taxe, tels que le taux de prélèvement et le montant annuel attendu, n’ont pas encore été divulgués. La question de la taxe sur le streaming ne fait pas l’unanimité au sein de l’industrie musicale française depuis plus d’un an. Bien que saluée par certains acteurs du secteur, elle est fortement contestée par des plateformes telles que Deezer et Spotify, qui la considèrent comme un "nouvel impôt de production". Dans un communiqué sorti mercredi, les opposants à la taxe ont une nouvelle fois soutenu une contribution volontaire pour mobiliser "plus de 14 millions d’euros" en 2025.
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