Annick Girardin a été interrogée ce mercredi sur le budget de l’Outre-mer présenté à l’Assemblée nationale. Parmi les annonces, pas de changement de l’octroi de mer sur le budget 2020.
Le budget de l’Outre-mer a été présenté ce mercredi 6 novembre à l’Assemblée nationale. 2,5 milliards d’euros sur lesquels était interrogée Annick Girardin. La veille, la ministre des Outre-mer était entendue devant la délégation aux Outremers de l’Assemblée.
Parmi les annonces, pas de changement de l’octroi de mer sur le budget 2020. Une absence de réforme, car les élus locaux ne l’auraient pas demandé à l’État.
"À La Réunion après les Gilets jaunes, il y a eu une forte demande de la population de regarder l’octroi de mer et voir comment l’octroi de mer pouvait évoluer. Comment on maintient les crédits aux Collectivités, car on sait bien que l’octroi de mer finance une grande partie d’entre elles, donc des services, comme l’a rappelé le président de la République", indique en préambule Annick Girardin.
"(L’octroi de mer) protège aussi la production locale, c’est important. Et puis il y a aussi une marge de renégociation de cet octroi de mer avec les différentes Collectivités. Je suis à leur écoute, car ce sont elles qui fixent l’octroi de mer, ce n’est pas l’État. Pour moi il y avait une réflexion à mener, octroi de mer/TVA, pour permettre de regarder comment on pouvait construire autrement la fiscalité dans les territoires outre-mer, en gardant en tête le financement des Collectivités et la protection de la production locale."
Annick Girardin de marteler : "S’il n’y a pas de partenaires pour discuter de ce sujet avec moi, il n’y a pas de débat au-delà de ce que j’ai pu dire. Le président de la République a rappelé à La Réunion que lui n’imposerait pas une réforme de l’octroi de mer aux territoires d’Outre-mer et que le débat était toujours quelque chose d’extrêmement important. Si on doit les préparer aux défis du XXIe siècle, c’est une question que l’on devra se poser (…). L’État porte ce sujet dans les mêmes conditions que précédemment auprès de la Commission européenne."