Les recettes fiscales en France ne tendent pas à baisser en dépit des annonces récurrentes du gouvernement sur la diminution de ces fameux impôts. Le classement de l’OCDE en dit plus sur la situation.
La France occupe la première place depuis deux années consécutives. Parmi les dizaines de membres de l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE), l’Héxagone est, en effet, le pays où la fiscalité est la plus dure avec un niveau d’imposition sans précédent et sans équivalent. Rien qu’en 2018, l’État, la sécurité sociale et les collectivités locales ont prélevé 46,1% du PIB, la richesse nationale créée la même année. "Jamais les impôts n’ont été aussi élevés chez nous que sous la présidence d’Emmanuel Macron, en dehors des périodes de guerre", commente RTL.
Si la France détient le record de l’OCDE, elle se rapproche de très près du record du monde en matière de fiscalité. En effet, le pays détrône actuellement celle du Danemark, de la Suède et des autres pays nordiques qui ont enregistré les impôts les plus élevés pendant plusieurs décennies. Force est de constater que malgré des annonces du gouvernement sur la baisse régulière de ces fameux impôts, les recettes fiscales continuent d’augmenter. Il existe bel et bien des réductions apparentes, comme pour la suppression progressive de la taxe d’habitation, mais les autres hausses compensent ensuite le manque à gagner de l’État.
Sur tous les pays de l’OCDE, la France détient également un autre record. Il s’agit de la masse d’impôts de plus de 1 000 milliards d’euros consacrée chaque année à la redistribution. Elle est ensuite remboursée aux Français sous la forme de retraites, d’indemnités ou d’allocations diverses, soit plus du tiers des revenus de la population.
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