Sur l’ensemble de l’année 2023, les prix ont augmenté de manière significative : le SP-98 de 6,3 %, le SP-95 de 6,6 %, l’E10 de 7,7 %, et le gazole de 1,2 %.
Les automobilistes français font face à une hausse continue et spectaculaire des prix à la pompe. Le phénomène a débuté en juillet selon les données publiques du ministère de la Transition énergétique, analysées par Fig Data. Cette tendance inquiétante s’accentue au moment où les dépenses liées à la rentrée scolaire se multiplient, touchant de manière uniforme tous les types de carburants. Le gazole demeure le carburant le plus touché par cette augmentation, avec un prix moyen d’environ 1,9318 euro par litre, soit une hausse de quatre centimes par rapport à la semaine précédente. Il se rapproche de son niveau du début de l’année 2023, flirtant même avec son pic de février (1,9615 euro). L’essence suit une tendance similaire, bien que légèrement moins accentuée. Le SP-98 se maintient au-dessus de la barre des deux euros (2,0186 euro), tandis que le SP-95 (1,9713 euro) et l’E10 (1,9537 euro) s’en rapprochent de plus en plus.
Ces trois carburants n’ont jamais été aussi coûteux depuis le début de l’année, rapporte Le Figaro. Sur l’ensemble de l’année 2023, les prix ont augmenté de manière significative : le SP-98 de 6,3 %, le SP-95 de 6,6 %, l’E10 de 7,7 %, et le gazole de 1,2 %. Malgré ces récentes augmentations, le gazole reste le carburant le plus abordable. Il est important de rappeler qu’à partir du 1er mars jusqu’à la fin de l’année 2023, les prix du diesel et de l’essence sont plafonnés à 1,99 euro dans les stations TotalEnergies, conformément à une demande du gouvernement. Le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, a également sollicité la prolongation de cette réduction au-delà du 31 décembre, une requête acceptée par l’entreprise tant que les prix restent élevés. Cependant, du côté de la grande distribution, les réductions de prix annoncées ont un impact limité, car les marges de profit ne dépassent que rarement un à deux centimes, selon les syndicats du secteur.
La hausse des prix des carburants est directement liée à l’augmentation des prix du pétrole. Le baril de Brent a atteint un record annuel de 91,9 dollars à la clôture à Londres, en raison de la réduction de la production en Arabie saoudite et en Russie. Riyad s’est engagé à réduire sa production quotidienne d’un million de barils jusqu’à fin 2023, tandis que Moscou a promis de retirer 300 000 barils par jour du marché au cours des trois derniers mois de l’année. Le prix du pétrole brut se rapproche ainsi des 92,5 dollars.
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