Le syndicat professionnel Mobilians a déclaré le lundi 18 septembre que le ministère de l’Économie et des Finances avait promis de mettre en place des dispositifs d’indemnisation en faveur des stations-service indépendantes. Cette décision a été prise à la suite de l’autorisation de la vente à perte de carburant dès décembre.
D’après les informations fournies par le syndicat professionnel Mobilians, le gouvernement a approuvé l’instauration de dispositifs d’indemnisation suite à son autorisation de la vente à perte de carburant à partir de décembre. Le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, et la ministre déléguée chargée des PME, du Commerce et de l’Artisanat, Olivia Grégoire, ont pris l’engagement de développer un programme de soutien aux stations-service classiques, incluant notamment des initiatives d’indemnisation, selon une déclaration du syndicat Mobilians. Ce dernier se réjouit de leur réceptivité.
Pour Mobilians, qui représente 5800 stations-service traditionnelles (excluant les grandes surfaces), parmi lesquelles 3400 arborent l’enseigne TotalEnergies, cette nouvelle est reçue de manière favorable.
> À lire aussi : Carburants : autorisation de vente à perte dès début décembre, annonce Bruno Le Maire
"Nous, pompistes, il est hors de question qu’on vende à perte", avait dit Francis Pousse, président de la branche des stations-service et des énergies nouvelles, en début de journée. "Mes adhérents vivent à 40, 50% voire plus de la vente du carburant, donc s’ils vendent à perte, je leur donne trois mois", a-t-il ajouté en mettant en avant que dans un contexte de marché tendu, les stations-service traditionnelles affichent une marge nette de seulement 1 à 2 centimes par litre en temps ordinaire, comme le rapportent les médias français, notamment TF1Info.
> Toute l’actualité en France sur LINFO.re