Après une reprise inattendue au deuxième trimestre, la croissance du Produit intérieur brut (PIB) français a décéléré pour atteindre 0,1% au troisième trimestre. Cette croissance, maintenue de justesse en territoire positif, est attribuée au redressement de la consommation des ménages, selon les premières estimations de l’Insee publiées ce mardi octobre.
La croissance modeste du Produit intérieur brut (PIB) entre juillet et septembre, conforme aux attentes de l’Institut national de la statistique, marque un ralentissement significatif par rapport à la progression de 0,6% enregistrée au trimestre précédent - l’Insee a révisé cette estimation à la hausse de 0,1 point. Pour l’ensemble de l’année 2023, l’Insee prévoit une croissance de 0,9%, alignée sur les prévisions de la Banque de France, mais légèrement en deçà de celles du gouvernement (+1%).
Après une période de stagnation, la consommation des ménages en biens et services a augmenté de 0,7% au troisième trimestre. Cette croissance est principalement attribuable à une hausse de la consommation alimentaire, s’inscrivant dans un contexte où l’inflation semble se stabiliser. Parallèlement, les investissements des entreprises ont maintenu leur dynamisme, augmentant de 1,5%, notent les médias nationaux comme Le Figaro.
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Cependant, après un deuxième trimestre marqué par une croissance dynamique, les exportations ont connu une contraction de 1,4% au cours de cette période, ce qui a eu pour effet de rendre la contribution du commerce extérieur à la croissance négative. Parallèlement, la production manufacturière a enregistré un recul de 0,3%, tandis que la production des services marchands a marqué un ralentissement à 0,3%.
"Malgré l’environnement dégradé, la croissance française se tient", a analysé Bruno Le Maire dans la foulée. Selon le ministre de l’Économie, "la croissance est positive alors même que les taux d’intérêts sont élevés".
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